Arara - Félix ROULIN
Félix Roulin (Dinant, 1931) - Un torse aussi vrai que nature (il s’agit d’un moulage) émergeant d’une colonne ne laisse pas indifférent. Il y a contraste entre la plastique de ce corps et l’aspect lisse, poli, du cylindre.
Buste de Balthasar-Florence - Désiré HUBIN
Désiré HUBIN (1861 – 1944) - La tête en mouvement, habillé élégamment, rosette à la boutonnière, Henri Balthasar-Florence semble à l’écoute d’un interlocuteur, à moins qu’il ne s’agisse d’une mélodie, car il était musicien.
Buste de René Barbier - Victor DEMANET
Victor DEMANET (Givet, 1895 – Ixelles, 1964) - Victor Demanet a bien connu René Barbier. Ils entretenaient de bonnes relations et le sculpteur a réalisé ici un de ses meilleurs portraits avec ceux, entre autres, de son maître Désiré Hubin (1924, collection privée) ou des peintres Jean-Baptiste Scoriel (1924, localisation inconnue) et encore James Ensor (1934, collection privée).
Dernière neige - Jean-Baptiste SCORIEL
(Lambusart, 1883 – Tamines, 1956) - Entre la blancheur aux reflets bleu-vert d’un champ enneigé et les ocres d’un ciel nuageux de fin de journée, Jean-Baptiste Scoriel évoque successivement un village, puis un premier et un second plan de collines boisées.
Faunesse - Camille VAN CAMP
Camille Van Camp (Tongres, 1834 – Montreux/Suisse, 1891) - Cette œuvre, qui suscita en 1876 une polémique mêlant critiques enthousiastes contre conservateurs, fut acquise par la Ville l’année suivante pour 3.500 francs de l’époque. Elle est une des rares peintures rescapées de l’incendie de l’Hôtel de Ville par la soldatesque en 1914.
Gilles de Binche - Fernand VERHAEGEN
Fernand Verhaegen - (Marchienne-au-Pont, 1884 - Montignies-le-Tilleul, 1975) - Dans une palette mêlant le vert, le bleu, le rouge, le jaune et le rose dans des tons allant du pastel au foncé en passant par le vif, la composition compacte mais dynamique de cette œuvre évoque bien les festivités du Carnaval...
Heads Will Turn - JOHNNY WHITE
Kermesse à Jambes - Albert DANDOY
Albert DANDOY (Namur, 1885 – 1977) - D'après ce témoignage, ce fut une belle journée de fête. Albert Dandoy (A.D.) a représenté, dans la partie gauche d'un avant-plan ombragé, un groupe folklorique habillé à la mode du 17ème siècle, accompagné d'un chien.
L'Atelier Rouge - Luc PEROT
Luc PEROT (Namur, 1922 – 1985) - Cette toile décline par plans, en plages, le rouge dans différentes tonalités jusqu’à l’orange, en passant par le rose. Même les bras du modèle se fondent dans la couleur dominante.
La Semois à Cordemois - Albert RATY
Albert RATY (Bouillon, 1889 – Vresse, 1970) - Voici une robuste composition où les bruns dominent, essentiellement dans la partie droite de l’œuvre, en commençant par des frondaisons à l’avant-plan, dans le coin inférieur. Suit au deuxième plan, à gauche, la tache jaune d’un champ de blé puis, à droite, l’autre rive et le versant d’une colline, couleur rouille avec un peu de vert et quelques traits foncés pour situer des troncs d’arbres.
Le Café des menteurs - Mathieu THIRIONET
Mathieu THIRIONET (Namur 1860-1937) - Vu la date de ce tableau (1889) c'est le café Ramlot qui est ici évoqué, ni bouge sordide ni luxueuse brasserie, un café peut-être pareil à la plupart de ceux de l'époque.
Le passage d’eau de Lives - sur - Meuse / Désiré MERNY
Désiré MERNY (Namur, 1865 – 1947) - C’est peut-être dans l’après-midi d’une chaude journée d’été que le passage d’eau de Lives, en aval du confluent de Sambre et Meuse, est évoqué. Le fleuve est paresseux et il fait bon flâner à ses abords, se reposer au bord de sa fraîcheur, tutoyer l’ombre des frondaisons ou se baigner dans la lumière d’une clairière.
Les rochers de Freyr - Renée PRINZ
Renée PRINZ (Anvers, 1883 – Namur, 1973) - Une péniche remonte la Meuse, vers Givet. C’est d’abord vers elle que le regard est attiré, elle se détache du bleu intense de l’eau, qui est rehaussé de touches plus claires rapidement brossées. C’est autour de ce bateau, seul signe de vie, et du fleuve qu’est articulée la composition.
Nu - Rodolphe STREBELLE
Rodolphe STREBELLE (Tournai, 1880 – Uccle, 1959) - Assise une femme, la jambe droite pliée avec la main gauche doucement posée sur celle –ci, l’autre avant-bras sous la poitrine, nous fixe d’un regard présent, avec une expression qui a sa part de mystère.
Pays wallon - Joseph QUINAUX
Joseph QUINAUX (Namur, 1822 – Schaerbeek, 1895) - C’est un bien joli coin de Wallonie (l’Amblève à Aywaille ?) que Joseph Quinaux a représenté. Des nuages se reflètent dans un cours d’eau en avant-plan, tandis que l’on perçoit la présence du soleil qui illumine un village posé dans le plan moyen. Les tons bruns, verts et bleus dominent, dans un rythme scandé par des lignes verticales, horizontales et obliques.
Pont de Jambes au crépuscule - Mécislas DE RAKOWSKI
Mécislas DE RAKOWSKI (Wieckowice / Pologne, 1882 – Jambes, 1947) - Toile représentant le Pont de Jambes (on dit aussi parfois le Pont de Meuse) vu de la rive droite, boulevard de la Meuse, à Jambes.
Retour des champs - Ferdinand MARINUS
Ferdinand MARINUS (Anvers, 1808 – Namur, 1890) - Dans un décor de vallée boisée, un petit groupe revient de la moisson, comme l’atteste la charrette bondée de foin. Un quatrième personnage, le seul piéton –à part deux bœufs, un cheval et un chien- suit à distance.
Rue des Brasseurs, (Porte Monin) - Jean LEGRAND
Jean LEGRAND (Namur, 1906 – 2002) - Dans cette vue de la Porte Monin (édifice du 17ème siècle) prise depuis les abords du halage avec la rue du Président en perspective, Legrand, dans un registre inhabituel pour beaucoup de Namurois, approche un de ses thèmes de prédilection : la Sambre et ses abords.
Tittmoning 43 - Josef NASSY
Josef NASSY (Paramaribo, Surinam, 1904 – Bruxelles, 1976) - Sous un ciel sombre, une colonne de prisonniers marche dans la neige, à la suite d’un soldat allemand. L’artiste n’a représenté les traits de personne, à part un œil de l’homme coiffé d’un chapeau, au centre de l’avant-plan. Il paraît plus grand que les autres. Dans le même axe, à l’arrière-plan, on remarque la silouhette d’un imposant bâtiment qui domine une agglomération, Tittmoning, en 1943, comme indiqué dans le bas.
Trou perdu dans la neige - Eugène Colignon
Eugène COLIGNON (Namur, 1876 – 1961) - Sur un sentier bordé d’arbres descendant vers le creux d’une vallée, des traces de pas mènent à quelques maisons, un trou perdu. Le jour se lève et on devine que c’est un soleil rouge qui rosit légèrement la lumière.